2022-23 | Diplôme d’Université de Médiateur, 1ère partie, Ifomene, Institut Catholique de Paris. |
2022 | Intelligence Relationnelle, niveau de base, Institut de formation au modèle psychothérapeutique, François Le Doze. |
2019-20 | Diplôme d’Université en Intelligence collective : facilitation, agilité, coaching, Université de Cergy, Paris. |
2009 | Agrégation du supérieur en Sciences de gestion |
Habilitation à Diriger des Recherches : « Esquisse d’une réflexion anthropologique sur le chiffre comptable en sciences de gestion », Université Paris-Dauphine. Direction : Pr. Anne Pezet |
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2003 | Thèse en Sciences de gestion : « Comptabilité et protection des créanciers : une analyse de la fonction |
technico-sociale de la comptabilité (1807-1942) », Université Paris-Dauphine – Mention très honorable avec les félicitations du jury. Direction : Pr. Jacques Richard |
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1996-97 | DEA de Finances Publiques et Fiscalité (option fiscalité) – Paris II Objet du mémoire : « Vingt ans de taxe professionnelle » |
1995 | Agrégation d’Economie et Gestion (option B) |
1992-95 | Diplôme d’Expertise-Comptable Objet du mémoire professionnel : « Gestion et optimisation de la masse salariale » |
1985-91 | Préparation et obtention du Diplôme d'Etudes Supérieures Comptables et Financières – DESCF – Eccip, Intec |
1988-89 | Licence en Sciences Sociales Appliquées au Travail – Paris VIII |
1986 | Diplôme de la Chambre de Commerce Britannique |
2018 |
Professeur invité à l’Université d’été d’Histoire économique, Les écritures de l’économie à l’époque médiévale et moderne : de l’enregistrement de l’activité à l’usage des documents, Suse, Italie, 27-29 août. |
2017 |
Obtention de la labellisation FNEGE pour la co-direction du Dictionnaire historique de la comptabilité des entreprises, Presses Universitaires de Septentrion, 2016, 504 pages (en coll. avec D. Bensadon et B. Touchelay). |
2011 |
Finaliste du meilleur manuscrit 2010 de l’Accounting Historians Journal pour l’article “The Emergence and Disappearance of Risk Assessment in Banking: The Case of the Crédit Lyonnais in France in the Nineteenth and Twentieth Centuries”. |
2009 |
Participation au Petit bréviaire des idées reçues en management, sous la dir. D’A. Pezet et S. Sponem ; ouvrage nominé pour le prix 2009 du livre RH (Sciences Po., Le Monde, Syntec). |
2008 |
Prix du Vangermeersch Manuscript Award récompensant le meilleur manuscrit anglophone d’histoire de la comptabilité décerné par l’Academy of Accounting Historians pour l’article précédent |
Enseignements depuis 2023 : Consolidation (Master CCA), Nouvelles formes organisationnelles ( Master GRH), Conduite du changement et ingénierie des processus (Master PME ESS), Comptabilité et analyse financières (Master d'Administration des Entreprises et Master des Moyennes Organisations de la Santé), Management & Anthropocène (Licence 1ère année).
Enseignements 2009-2022 : Normes IFRS (GEA 2, Licence professionnelle Comptabilité-Contrôle, Master 1 & 2 CCA, Master Stratégie et Ingénierie Financière – SIF), et Master SIF), Communication environnementale et gestion financière de l’entreprise (Licence 3 Entrepreneuriat & Management des Organisations – EGO), Histoire du management (Master de Management), Histoire de la comptabilité (Master 1 CCA), Animation et gestion de projet collectif (Licence professionnelle EGO, Institut Villebon-Charpak), Coaching oral et écrit (Licence professionnelle EGO, Master 2 CCA), Apprendre à parler en public (Formation doctorale, M2 CCA), Organisations & Anthropocène (Master 2 CCA, DU d’Économie circulaire & Intelligence collective – DU.ECic), Outils et pratiques de l’intelligence collective (DU EC.ic), Création d'un parcours de l'étudiant de la transition écologique en quatre modules (Anthropocène & Management ; Cercles de paroles autour de l'éco-anxiété ; se former et animer des fresques ; comptabilité carbone).
ORGANISATIONS RESILIENTES & INNOVATIONS MANAGÉRIALES ET PÉDAGOGIQUES
(Anthropocène, Communs, Comptabilité écologique et Histoire de la comptabilité agricole, Corps, Économie circulaire, Intelligence collective, Low-Tech, Spiritualité)
Le point d’ancrage de ce champ de recherche est celui des transformations actuelles et à venir de notre monde et de nos mondes sociétaux, écologiques, économiques et politiques. La recherche n’est pas seulement affaire de rationalité ; elle s’inscrit aussi dans le récit que chacun se fait – et le chercheur n’y échappe pas – de son rapport au monde et de la façon dont il se le représente. En ce sens, les transformations, voire les bouleversements, que nous connaissons déjà constituent le terreau de mes interrogations sur la façon dont les sciences de gestion peuvent accompagner et interroger les organisations dans leur façon d’aborder ces mutations.
Plus précisément, ma conviction intime – qui constitue aussi les hypothèses sous-jacentes à mon travail – est que le mode de développement actuel hyper-technologisé et artificialisé, fondé sur l’exploitation sans limites des ressources fossiles, constitue une impasse pour l’espèce humaine. Il nous faut donc inventer d’autres modes de développement élaborés sur des rapports beaucoup plus intimes au Vivant, compléter la rationalité instrumentale par d’autres formes de rationalités bâties sur nos expériences, nos intuitions et nos perceptions, imaginer d’autres formes de production, de consommation et de liens socio-économiques, affirmer nos positionnements éthiques dans nos recherches et défendre une recherche engagée.
Ce positionnement m’amène à favoriser les recherches qui sont au croisement du management et des champs ci-dessous.
Anthropocène. L’influence de l’activité humaine sur la biosphère est aujourd’hui communément acceptée et constitue une nouvelle ère humaine où tous nos environnements naturels sont concernés (climat, biodiversité, ressources naturelles et énergétiques) en même temps que de nouvelles incertitudes émergent (événements climatiques extrêmes, montée des eaux, pollutions, raréfactions des ressources). Ces mondes ont été au mieux ignorés, au pire dénigrés par la civilisation thermo-industrielle ; ils sont aujourd’hui au cœur de nos sociétés et constituent de nouveaux enjeux pour les organisations.
Ce champ de recherche, Management & Anthropocène, est abordé à la fois de façon historique (notamment au travers de la question : qu’avons-nous à apprendre des organisations avant la révolution thermo-industrielle ?) et contemporaine (comment les organisations abordent cette question anthropologique de la transformation de notre système-terre ?). Ce champ est principalement historique, réflexif et holistique.
Communs. Depuis l’obtention du Prix de la Banque de Suède en hommage à Alfred Nobel par Elinor Ostrom en 2009, la question des Communs a trouvé un regain d’intérêt dans la communauté scientifique et dans les mouvements de réflexion alternatifs. La question des Communs est ici abordée comme une réponse possible aux enjeux de l’anthropocène dans la mesure où sont privilégiés l’usage (sur la propriété) et le rôle des communautés d’intérêt à agir ensemble pour préserver les ressources. Le champ des Communs ouvre un large panel de recherches possibles : rôle de la comptabilité et des outils de mesure, modes de régulation des collectifs et des conflits, rapports entre écologie et économie, construction du sens de l’action et de l’engagement collectifs. Il constitue le prolongement pratique du champ réflexif précédent.
Comptabilité écologique et histoire de la comptabilité agricole. La comptabilité constitue mon champ de recherche initiale (ma thèse portait sur l’histoire sociale et technique de la comptabilité financière aux XIXe et XXe siècles). Je reviens à ce champ de recherche, après l’avoir abandonné un temps pour me tourner vers les autres champs de recherche évoqués ici. Le travail réalisé au sein de différents mouvements de comptabilité écologique (Care, SeMA, comptabilité carbone, etc.) permet d’introduire la question (du renouvellement) du vivant au cœur des préoccupations managériales et de mobiliser les questionnements propres à l’anthropocène.
L’histoire de la comptabilité agricole est un moyen également de relier la méthodologie historique à laquelle je reste attaché à la question écologique. En effet, la comptabilité agricole a été un champ d’innovation de la comptabilité au XIXe siècle et très peu de travaux de recherche ont été réalisés en la matière.
Corps. La question de la place du corps est curieusement très absente des recherches en management. Or, notre corps tend à perdre de sa substance, de son intelligence et de son intelligibilité depuis la révolution thermo-industrielle. Cette dernière a soumis le corps à la machine, non seulement dans la façon dont celui-ci peut en devenir le prolongement, mais aussi dans la temporalité que celle-ci lui imprime. D’abord autonome et en harmonie avec la pensée, le corps est devenu au fil du temps de plus en plus l’auxiliaire de la machine, voire à en être totalement assujetti (en ce sens cf. notamment les travaux d’Ivan Illich).
L’anthropocène est d’abord une crise de notre relation au Vivant qui nous conduit à un mode de vie devenu insoutenable. Or, le Vivant commence d’abord par la relation intime que nous entretenons avec notre corps. Imaginer d’autres trajectoires de développement suppose de ré-interroger la place du corps dans le management et de donner à voir la façon dont celui-ci peut (ou pas) trouver pleinement sa place dans d’autres formes d’organisations.
Écologie systémique et profonde. Par ces termes, je pose le fait que le vivant (animal, végétal, minéral) a une valeur intrinsèque et indépendante de son usage socio-économique (écologie profonde). En tant qu’êtres humains, nous sommes partie intégrante de la nature et sommes donc acteurs d’un écosystème complexe qui ne peut être réduit à des logiques économiques marchandes (écologie systémique). À contre-courant d’une vision instrumentale de l’écologie (i.e. : l’environnement), ce positionnement induit que les organisations cherchent à agir dans une logique symbiotique avec la nature et rejoint le principe de soutenabilité forte de certains courants de comptabilité écologique et environnementale.
Economie circulaire. Par opposition à l’économie linéaire, l’économie circulaire vise à minimiser les impacts environnementaux et énergétiques et à favoriser la réduction, la circularité et la réutilisation de ses intrants : éco-conception, biomimétisme, recyclage, réutilisation. Mes recherches s’intéressent à toutes les organisations engagées dans cette démarche tout en restant vigilant sur toutes les formes d’écoblanchiment (greenwashing) qui affectent aujourd’hui le concept de développement durable.
Intelligence collective. L’intelligence collective est au cœur des innovations managériales et pédagogiques et constitue l’une des réponses organisationnelles possibles aux mutations évoquées précédemment. Ce champ managérial permet de revisiter les notions de pouvoir, de leadership, de participation des individus à la décision. Au plan pédagogique, ces recherches s’inscrivent dans une veine identique. Elles visent à expérimenter d’autres méthodes d’enseignement (cf. team academy, http://www.tiimiakatemia.fi/en/ ; apprentissages par problèmes). Dans les deux cas, l’objectif de ces recherches est de comprendre comment les individus, lorsqu’un système/une structure différencié.e le permet, peuvent modifier leur propre positionnement, changer leurs postures dans leurs pratiques et leurs apprentissages et participer à la transformation de l’organisation.
Low-Tech. La Low-Tech privilégie trois dimensions : une durabilité forte (sobriété, efficience, pérennité), une résilience collective (maintenabilité, accessibilité, autonomisation) et une transformation culturelle (enpouvoirement, reliance, simplification), (Keller et Bournigal, https://fr.wikipedia.org/wiki/Low-tech). Accepter ces trois dimensions amène à identifier le déplacement de leurs liens de dépendance et, par voie de conséquence, à repenser les organisations ; il ne s’agit pas tant de conquérir des marchés que de favoriser l’existence d’une activité socio-économique à même de réduire les impacts écologiques et d’engendrer d’autres formes de liens d’interdépendance, fondés non pas sur un assujettissement technologique mais sur le choix et le désir d’un maintien de la relation socio-économique du fait de valeurs communes véhiculées par les parties prenantes à l’échange.
Spiritualité. La notion de spiritualité s’appuie sur l’interaction qui existe entre la façon dont l’être humain construit son rapport au réel et au donné (cosmogonie) et la manière dont, à partir de celui-ci, il oriente son action et donne sens à sa vie. La spiritualité est ici mobilisée comme un mode d’accès à une autre forme de réalité, psychique, individuelle et/ou collective, qui échappe aux logiques de rationalité instrumentale et permet de se soustraire à cet enfermement épistémologique de sciences de gestion tournées exclusivement vers les notions de performance. Si la spiritualité peut être entendue comme la façon dont des individus ou des collectifs se réclament d’une religion ou d’une quête spirituelle donnant sens à leur action et à leur engagement, elle doit aussi être entendue dans sa dimension laïque de la reconnaissance d’une nécessité à entrer en résonance avec le monde (cf. Hartmut Rosa)et à œuvrer pour le bien commun de l’humanité et de la terre-mère, au-delà de ses intérêts individuels ou catégoriels.
Publications dans des revues nationales et internationales à comité de lecture
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Initiations et coordinations d’ouvrages
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Rédacteur en chef invité d’Entreprises et Histoire (2018/3) : La prudence
- Editorial – Les prudences : principes, dispositifs et pratiques de la Grèce à nos jours (p. 6-14).
- Entretiens croisés – Le juriste, le comptable et le banquier : regards croisés sur la prudence. Eiji Hotori, François Pasqualini, Stéphane Prigent, Jacques Richard (p. 106-117).
- Document – La prudence bancaire dans les banques au xixe siècle : entre comportement et communication – en coll. avec Roger Nougaret (p. 118-121).
- Clin d’œil – De l’Inde à l’Occident : la prudence dans les fables de Bilbaï et la Fontaine (p. 131-135).
Chapitres d’ouvrages collectifs
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