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Titres et diplômes
- Elève de l'Ecole Normale de CAEN de 1964 à 1970 : bac C, mention AB, en 1968
- D.E.A. de "Gestion des Organisations" à l'U.E.R. de Sciences Economiques de CAEN, en octobre 1977 avec comme sujet : « La prise de décision dans un environnement flou »
- Doctorat sur le sujet comptable, financier et organisationnel suivant : « Coût historique, juste valeur et gouvernance de l’entreprise : une interprétation par la théorie de la valeur compétence »
Expérience professionnelle
- : moniteur de mathématiques à l’UFR de Sciences économiques de l’Université de Caen
- : vacataire à l’IUT du Havre où j’ai été directeur des études du département TC et membre du Conseil d’Administration. J’ai enseigné dans les domaines relevant de la gestion et de la gouvernance
- : assistant à l’IUT d’Amiens, titularisé en 1983, responsable de l’option GAPMO et de la mise en place du Contrôle de Gestion en 1ère et en 2ème années. J’ai enseigné dans les domaines relevant de la gestion et de la gouvernance
- 1995 à 2014 : à l’IUT de Cherbourg Manche
- Membre du Conseil d’Administration de 1996 à 2001
- Co-responsable du concours de « créateur d’entreprise »
- Responsable administratif, pédagogique et financier de la formation par alternance, entièrement auto-financée, au Diplôme d’Université de Management de la Qualité (DUMQ), certifié ISO 9001 : 2000 devenu licence professionnelle de Management de la Qualité, de la Sécurité et de l’Environnement depuis 2005
- Responsable pédagogique des PMO
- Chargé de mission Formation continue
- Co-responsable administratif du Diplôme d’Etudes Comptables et Financières (DECF) par alternance
- Responsable de la validation des acquis professionnels et de l’expérience (VAP et VAE)
- Référent du comité d’organisation du Congrès National sur la Recherche en IUT 2011 à Cherbourg et trésorier de l’association de gestion de cet événement
Autres activités professionnelles
- : fondateur-dirigeant de la SOCENI, Société Civile de Conseils, d’Enseignement et d’Illustration, à Caen – clientèle parisienne et dans le Grand Ouest de la France
- 1996 à 2008 : Directeur du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) de Basse-Normandie, du mois d’avril 1996 à celui de juillet 2008
- 2008 à 2012 : Président de Solidar’étu, association à but non lucratif ayant pour objectif d’apporter une aide financière d’urgence aux étudiants de l’IUT qui se trouvent dans des situations matérielles de vie difficiles
- Juin 2011 : référent du comité d’organisation du Colloque sur la Recherche nationale en IUT qui s’est tenu à Cherbourg tout en remplissant la fonction de Trésorier de l’association de gestion de ce congrès.
- Juin 2011 : membre du comité de lecture du colloque sur la Recherche nationale en IUT qui s’est tenu à Cherbourg
- Mai 2017 : représentant le NIMEC à la Table ronde du Crédit Coopératif à Rouen sur le thème : « Le travail survivra-t-il aux évolutions socio-économiques et technologiques qui nous bousculent ? »
- 2016 et 2017 : expert évaluateur de formations à l’HCERES (Haut Conseil d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur)
- Décembre 2017 : membre du comité de lecture du colloque sur le « Management de la Qualité - Perspectives et prospectives théoriques et pratiques » à l’Université de Rouen Normandie
Etant à la retraite, je ne peux plus enseigner.
Je suis cependant conférencier bénévole à l’UIA (Université Inter-Ages) de Normandie
Activité scientifique
J’ai commencé mes recherches sur le thème de « la prise de décision dans un environnement flou ». Ayant suivi conjointement une formation mathématique et une formation économique à l’Université de Caen, ce sujet me convenait bien et m’a permis d’explorer les domaines :
- de l’analyse spectrale des chroniques économiques,
- de l’utilisation des séries de Fourier en statistique et en économétrie,
- de la construction des nombres indices probabilisés,
- de la continuité de la fonction mathématique déterminant le montant de l’intérêt dans un processus de capitalisation ou le taux d’actualisation dans un processus d’actualisation,
- de la structuration des ensembles flous,
- de la modélisation des situations de changement, que celles-ci soient incrémentales ou plus amples.
Ces travaux ont fait l’objet de présentations devant des enseignants et des étudiants de l’UFR d’Economie de l’Université de Caen.
Ensuite et encore actuellement, j’ai orienté mes recherches sur la comptabilité et la gouvernance des entreprises dans le but de valider l’intérêt de conserver l’utilisation du modèle comptable classique fondé sur la notion de coût historique dans l’évaluation des actifs et des passifs de l’entreprise, notamment du capital social et des amortissements, tout en proposant une solution à l’évaluation pour les biens immatériels tels que l’investissement intellectuel qui se reflète dans les dépenses de recherche et développement. Au vu des résultats de cette recherche, je me pose ainsi la question du maintien ou de l’abandon des règles comptables classiques dans l’évaluation des éléments constituants l’entreprise.
C’est sur le plan de la logique et de la rigueur du raisonnement que j’ai assis la réponse à cette question en partant de l’idée que la « valeur » étant un construit social, il devient possible de démontrer qu’il est souhaitable de conserver la normalisation comptable classique si nous voulons que les entreprises continuent à créer les richesses qui permettent de créer les emplois et de faire reculer la pauvreté en satisfaisant les besoins d’un nombre sans cesse croissant de personnes de moins en moins aisées.
Ma démonstration repose sur l’idée que ce qui caractérise l’entreprise et la distingue de toutes les autres organisations est sa participation au circuit des échanges marchands. Celle-ci me permet de montrer qu’économiquement, l’entreprise est une fiction patrimoniale, c’est-à-dire qu’elle ne possède aucun patrimoine en propre puisque tous les moyens qu’elle utilise, matériels et immatériels, sont la propriété de la société commerciale qui est elle-même la propriété des apporteurs de capitaux et, indirectement par l’intermédiaire de la voie judiciaire quand cela est nécessaire, de ses créanciers pour pouvoir être payés. Cette notion de fiction patrimoniale m’a amené à la concevoir comme un nœud de marchés dont l’objectif est de chercher à améliorer en permanence sur ceux-ci son efficacité, ce qui implique comme conséquence première que sa finalité n’est pas la maximisation du profit mais l’amélioration des services rendus à sa clientèle. La comptabilité en coût historique permet, sous certaines conditions, de rendre compte de l’évolution de ce phénomène, ce que nous pensons ne pas être le cas si c’est la juste valeur qui est retenue comme base de valorisation.
Puisque la comptabilité tenue dans les entreprises participe à la création de celles-ci et de l’économie, ma démarche s’inscrit simultanément dans une interprétation historique fondée sur la grille de lecture anthropologique proposée par René Girard. Celle-ci me permet de montrer que la théorie du coût historique estimé selon la valeur compétence que je propose de retenir, ne peut s’inscrire que dans la logique et non dans l’histoire, c’est-à-dire dans un univers parfait dans lequel la concurrence est pacifique et ne prend existence que parce que le coût est constant. Mais comme il est inéluctable que chaque entreprise cherche à tourner les règles du jeu à son avantage, des déviations à la théorie apparaissent dans la réalité, notamment la constitution de rentes valorisées par le bénéfice comptable.
A partir d’une comparaison minutieuse des référentiels comptables français (PCG 99), international (IAS/IFRS) et américain (US GAAP et FAS) en passant chacune des normes au prisme des deux modèles comptables utilisés actuellement, celui du propriétaire et celui de l’entité, mais aussi de celui que je propose en le fondant sur l’échange, je montre comment se constitue comptablement le bénéfice et pourquoi il est différent selon le système de normes retenu. Je montre en même temps que la conception du capital comme une dette ayant un coût modifie considérablement le management de l’entreprise et de ses ressources humaines.
Par ailleurs, le recours au « prix instantané » du marché comporte des risques très lourds dont celui de nous faire retomber dans une économie fonctionnant de manière mercantile, c’est-à-dire dans une économie de fermeture et de repliement sur soi qui est l’antithèse d’une authentique économie de marché. Pourtant, je suis parfaitement conscient que la comptabilité gagnerait beaucoup en clarté à être, chaque fois que cela est possible, une comptabilité de prix et non une comptabilité de valeurs. La vérité des comptes ferait de grands progrès du parti pris en faveur des prix de marché : les stock-options seraient comptabilisées en charges, les achats en crédit-bail pourraient être intégrés aux moyens de structures, etc. ? C’est pour répondre à ce questionnement que je propose dans mes différents travaux quelques règles de conceptualisation de la financiarisation de l’économie qui éviteront que les comptes d’une entreprise ne servent que de caisse de résonance aux marchés financiers.
Articles, congrès et colloques
A – Articles
- BAUPIN M. (2016), « De nouveaux fondements pour la comptabilité au service de la gouvernance », Journal National de la Recherche en IUT, n°7, Novembre.
- BAUPIN M. (2015), « A la recherche d’une politique normative ! », Journal National de la Recherche en IUT, n°6, Novembre.
- BAUPIN M. (2015), « Quel domaine pour la comptabilité ? Une étude critique », site HAL (https://hal.archives-ouvertes.fr), 36ème congrès de l’AFC de Toulouse, Mai.
- BAUPIN M. (2011), « Epistémologie du nombre comptable », Journal National de la Recherche en IUT, n°3, Juin, pp.90-107.
- BAUPIN M. (2010), « Théorie comptable et gouvernance de l’entreprise. Pour un dépassement des visions actionnariale et partenariale », Journal National de la Recherche en IUT, n°2, Juin, pp.102-133.
B - Communications aux Colloques et Congrès nationaux avec comités de lecture
- BAUPIN M. (2016), « De nouveaux fondements pour la comptabilité au service de la gouvernance », Congrès national de la Recherche dans les IUT, Recherche transversale et pluridisciplinaire, Nantes, 8 et 9 juin.
- BAUPIN M. (2012), « La comptabilité n’est pas celle de l’entreprise », 1er Congrès national de la Recherche dans les IUT, Recherche transversale et pluridisciplinaire, TOURS, 6 au 8 juin.
- BAUPIN M. (2011), « Epistémologie du nombre comptable », 17ème Colloque national de la Recherche dans les IUT, Recherche transversale et pluridisciplinaire, CHERBOURG, 8 au 10 juin.
- BAUPIN M. (2010), « Théorie comptable et gouvernance de l’entreprise. Pour un dépassement des visions actionnariale et partenariale », 16ème Colloque national de la Recherche dans les IUT, Recherche transversale et pluridisciplinaire, ANGERS, 9 au 11 juin.
- BAUPIN M. (2010), « Maintenir ou abandonner les règles comptables classiques dans l’évaluation des éléments qui constituent l’entreprise ? Coût historique ou juste valeur ? », 16ème Colloque national de la Recherche dans les IUT, Recherche transversale et pluridisciplinaire, ANGERS, 9 au 11 juin.
C - Communications aux Colloque et Congrès internationaux avec comités de lecture
- BAUPIN M. (2017), « Nature et caractéristique des normes », Colloque sur le Management de la qualité, Rouen, 7 décembre.
- BAUPIN M. (2016), « Une gouvernance fondée sur une utopie de l’échange : Pour un dépassement des visions comptables actionnariale et partenariale », 15ème Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG, Montpellier, 17 et 18 mai.
- BAUPIN M. (2015), « Quel domaine pour la comptabilité ? Une étude critique », 36ème congrès de l’Association Francophone de Comptabilité (AFC), Toulouse, 18 au 20 mai.
- BAUPIN M. (2013), « Epistémologie des normes », Colloque international de l’université d’Orléans, ORLEANS, 6 décembre.
C – Autres
- BAUPIN M. (2017), « Relation entre Comptabilité et Management », Réunion du thème 3 du NIMEC (Comportement organisationnel et postures managériales)